Monelle et les Autres
Monelle a un prénom original, un an d'avance, dix centimètres de plus que la moyenne, pas d'amies dans sa classe de cinquième du collège Kortchak, une passion folle pour le latin et ses merveilles étymologiques, des chagrins violents et sincères quand elle voit des fautes d'orthographe.
Evidemment, les autres la traitent de fayote.
Alors Monelle a l'impression de se trouver au milieu d'un désert empoisonné d'un rayon d'environ un mètre. La solitude de la fille intelligente et sensible.
Une solitude invivable.
Comme Monelle est sensible, elle a besoin des autres et envie d'être aimée. Comme elle est intelligente, elle trouve une solution : se transformer en cancre volontaire. Faire rire. Etre normale.
Au début, c'est plutôt un succès. Mais tout se complique avec l'arrivée d'Ondine, une nouvelle qui vient des Indes et dont le grand-père a bien connu le fils de Rudyard Kipling. Ondine donne envie à Monelle de faire de grands projets culturels et amicaux : un club et un journal. Et, bien sûr, les ennuis recommencent.