Le tueur à la cravate
Grâce à quelques clics et une adresse mail bidon, Ruth Cassel a pu s'inscrire sur le site perdu-de-vue.com et y déposer une vieille photo de classe en noir et blanc trouvée dans les affaires de son père. La manip n'a qu'un seul but : l'aider à différencier les deux blondes aux yeux noisette sur la photo, Marie-Ève et Ève-Marie, respectivement la mère de Ruth et sa soeur jumelle, décédées à vingt ans d'intervalle. Très vite, comme s'ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale S3 se manifestent. L'ex-beau gosse de la classe, une prof de philo à la retraite, une copine des jumelles et, en prime, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l'existence, s'empressent de répondre. Tout pourrait s'arrêter là. Mais la photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre commis l'année de la terminale, celui d'Ève-Marie. Ils parlent d'un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause l'une des personnes que Ruth aime le plus au monde, son propre père, Martin Cassel.