Meutrte au kibboutz
Alors qu'il vient d'être muté à l'UNEC, une section de la Police judiciaire israélienne chargée des affaires délicates, le commissaire Michaël Ohayon se voit confier une mission à laquelle ni son passé ni ses études ne l'ont préparé enquêter sur une mort suspecte survenue au sein d'un monde aussi complexe que fermé, le kibboutz. S'agit-il d'un meurtre ? D'un suicide ? Ou, plus simplement, d'un accident ? Comme on ne cesse de lui répéter que " celui qui n'a jamais vécu au kibboutz n'a aucune chance d'en comprendre le fonctionnement ", et persuadé en outre que les activités du kibboutz doivent être passées au peigne fin pour qu'apparaissent les faits conduisant à cette mort mystérieuse, Ohayon va d'une part s'acharner à pénétrer l'esprit d'un univers qui lui est totalement étranger et d'autre part braver les ordres de son nouveau chef en utilisant les membres de sa petite équipe d'une manière fort peu conventionnelle. Les résultats dépasseront toutes ses espérances - et toutes ses craintes
S'inspirant des débats de fond qui agitent aujourd'hui un kibboutz en pleine mutation, et imaginant le pire - un double meurtre dans ce milieu quasi familial -, Batya Gour met au jour les contradictions et les antagonismes qui minent de l'intérieur une institution conçue comme idéal de vie mais qui, devenue insulaire et bourgeoise, s'est écartée des principes de ses fondateurs : à force de vouloir satisfaire les besoins matériels de ses membres, le kibboutz a oublié qu'ils avaient aussi des sentiments.