Thérèse mon amour : Sainte Thérèse d'Avila
D'un côté, le récit de la narratrice, Sylvia Leclercq, psychanalyste, qui exerce comme thérapeute. Chemin faisant, elle rencontre les textes d'une mystique du Siècle d'or qui devient, au fil du livre, sa compagne, sa soeur. De l'autre, le récit de la sainte, que Sylvia lit et restitue, citant des passages entiers du Livre de la vie, du Chemin de perfection, du Château intérieur..., faisant renaître au présent l'énigme de l'extravagante expérience intérieure de la sainte. L'amour de Sylvia pour Thérèse d'Avila conduit-il la narratrice à partager sa religion ? Pas vraiment. En se terminant par une Lettre au philosophe Denis Diderot, Thérèse, mon amour laisse entendre que l'âge baroque prépare les éclats des Lumières, et que les excès de la sainte éclairent les métamorphoses - en cours - de l'universel besoin d'aimer.