L'océan de la stérilité, Tome 1 : Lolita complex
Cette trilogie, avec toujours pour (anti-) héros le photographe anglais Gilbert Woodbrooke, fait suite à la tétralogie La crucifixion en jaune : Un Eté japonais, Brume de printemps, Averse d'automne (parus à la Série Noire) et Regrets d'hiver (paru chez Fayard Noir en 2006).
Avec L'Océan de la stérilité, Romain Slocombe plonge dans les profondeurs inquiétantes du crime : à quelle distance l'artiste le tient-il, ce crime que le proxénète international, le terroriste et le tueur en série pratiquent sans plus aucune fascination ? Son personnage récurrent, Gilbert Woodbrook, devenu culte dans les cercles polar, entame une nouvelle période de sa vie, en dehors du Japon. C'est dans notre époque occidentale contemporaine que Slocombe nous entraîne : traite des femmes de l'Est, choc des cultures et guerres saintes, fascination pour le mal...
Dans Lolita Complex, Gilbert Woodbrooke, plaqué par sa femme et au chômage forcé après son accident de la fin de l'épisode précédent (Regrets d'hiver, Fayard Noir, 2006), se voit soudain offrir un travail d'interprète pour une très jeune romancière japonaise à succès qui débarque à Londres à l'occasion de la parution de son nouveau roman sur le piercing. Dans cette satire violente des milieux de l'édition et de l'art contemporain, Woodbrooke va croiser (pour son malheur) un artiste anglais célèbre pour ses provocations et une jeune fille originaire de Roumanie tombée dans les griffes de terrifiants trafiquants de femmes, membres des gangs albanais de Soho et responsables en Europe de la prostitution forcée des enfants de l'Est.