Le târ de mon père
A la mort de Barbe Blanche, son fils Hossein hérite du târ qu'on se transmet dans sa famille de génération en génération. Mais l'instrument lui résiste, refusant de libérer les accords mystiques qui font la gloire des musiciens d'Iran. Sous ses doigts, il ne semble plus qu'un morceau de bois sans sève. Avec son jeune frère Nur, Hossein décide alors de se rendre à la ville d'Ardabil, où le meilleur luthier de la région pourra changer les cordes du târ et, peut-être, le faire revenir à la vie.Ils trouvent une cité terne et grise. On y porte le deuil de Mohsen, joueur de târ lui aussi, aveugle et saint, dont les notes magiques faisaient couler les ruisseaux, fleurir les arbres, guérir les malades...