La chambre ardente
Et si le Versailles de Louis XIV cachait derrière ses splendeurs "un abîme de crimes" ? Le Roi-Soleil lui-même a institué une "Chambre ardente" chargée d'enquêter et de juger. Mais peut-on poursuivre la favorite du roi, la Marquise de Montespan, soupçonnée d'avoir empoisonné des rivales et usé de philtres et de poudres pour retenir le Roi et ranimer ses ardeurs ? Max Gallo raconte cette Affaire des poisons, mène l'enquête. Il nous conduit dans les bas-fonds du Grand siècle, là où l'on célèbre des messes noires et prépare des "poudres de succession" qui facilitent les héritages. "Il y a des modes de crimes comme d'habits", écrit Saint Simon. Du temps de Louis XIV, "ce n'étaient qu'empoisonnements".