Parrains et caïds : Tome 3, Le sang des caïds : les règlements de comptes dans l'oeil de la PJ
Se fumer, se la donner, se charcler, se truffer de langoustes, se troncher... : les mots ne manquent pas aux voyous pour évoquer une activité qui dépasse l'entendement de la plupart des mortels, mais qui fait partie, si l'on ose dire, de leur vie. Dans les statistiques de la criminalité, ces morts violentes sont répertoriées sous la rubrique « règlements de comptes ».
Voici la première histoire du Milieu par ses crimes et, comme on le verra il y a ici largement de quoi remplir un cimetière... Certains meurent en seconds couteaux ; d'autres marquent leur temps au point de provoquer, en disparaissant, de profonds chamboulements : plus rien n'est pareil après eux. Les flics de la PJ parlent de « redistribution des cartes ».
L'as de pique anéanti, le château s'écroule et les vassaux s'ébrouent. Adeptes de la clandestinité, les bandits prennent rarement le temps de cacher les cadavres qu'ils laissent derrière eux comme autant de messages adressés aux leurs. Ou comme autant de petits cailloux qui serviront de bornes ou de guides au fil de ces pages, des années 70 aux années 2000, de la région parisienne à la Corse, en passant par Lyon, Grenoble, Marseille et Nice.
Une enquête puisée aux meilleures sources - celles de la PJ - avec, à l'appui, les précieuses confidences de quelques survivants.