Tarabisco
Un jeune homme enfermé dans une maison raconte l’illustre Tarabisco, sa grand-mère cantatrice, actrice monstrueuse désormais morte mais qui resurgit dans les esprits ; son père bon à rien qui vendait des bretelles ; sa mère qui s’ennuyait et attendait désespérément le retour de son premier amour qui avait sombré en mer. Il écrit un journal pour se libérer de ses peurs et décrire ses rêves. Un journal onirique dans lequel tous les morts se réveillent et prennent place. Un monde que le jeune homme tente de protéger au mieux face aux intrus qui l’assaillent. Il se souvient de sa jeunesse, de ses lectures… de visions effrayantes, de voyages colorés. Il mélange sa vie à ses rêves tel un schizophrène. Il recherche des personnages pour un roman, ils se présentent à lui mais ne lui conviennent pas. Pour retrouver la paix dans son esprit et dans ses rêves, se préserver des horribles apparitions de Tarabisco, il doit retrouver Eulalie Belladona, qui est l’image de l’enfance et de la femme idéale. Seconde partie du roman : dans un hôpital, le patient du lit 17 sort du coma. Il va bien mais a perdu la mémoire. Il s’appelle Jean-Arthur - comme Rimbaud - Quinquet. Jean-Arthur commence peu à peu à se souvenir. Notamment de son père qui lui racontait des histoires fantastiques, comme celle de son aïeule Tarabisco. De sa mère terrible qui le dévalorisait sans arrêt et qui lui préférait sa sœur Eulalie. Cette sœur qu’il admirait et dont il était amoureux. Cet amour défendu, un psychiatre l’a découvert et lui en parle. Mais Jean-Arthur feint de ne se souvenir de rien, simule la folie pour ne jamais quitter l’hôpital.