Les désenchantés: Blondin, Déon, Laurent, Nimier

Dans les années 1950, ces quatre écrivains représentaient la nouvelle droite littéraire : indifférence aux hiérarchies, retour à un romanesque dépris de tout propos militant et de toute prétention didactique, mais aussi mal de vivre d'une génération à qui la guerre a volé sa jeunesse, et s'exprimant autant par les allures d'une dolve vita que par un profond désenchantement.