2050, la France sans carbone
À l'heure où la consommation d'énergie mondiale n'a jamais été aussi forte, et où les émissions de gaz à effet de serre représentent une menace potentiellement dévastatrice pour la planète, comment l'humanité peut-elle faire face ? Faut-il se résigner à un monde utilisant de plus en plus de ressources fossiles, et au dérèglement climatique qui en découlerait ?
Non. Une transition volontariste et progressive est possible, reposant sur l'abandon de l'exploitation du charbon, du pétrole, et du gaz, et sur l'adoption de modèles électriques décarbonés. La France est elle-même à un tournant de son histoire énergétique, et doit maintenant décider comment répondre aux besoins futurs de sa population et au défi environnemental, tout en garantissant un prix de l'électricité raisonnable.
L'habitat, le tertiaire ou les transports devront être convertis d'ici à 2050 à l'électricité verte, produite pour moitié par des installations hydraulique, solaire ou éolienne, et pour une autre moitié par des réacteurs nucléaires. La France resterait ainsi l'un des pays les plus décarbonés du monde, et pourrait redynamiser ses activités industrielles dans le respect des exigences de la lutte contre le réchauffement climatique.
Ingénieur de formation (ENSEM), Dominique Louis commence sa carrière chez ATEM, société spécialisée dans l'ingénierie industrielle. En 1994, il crée ASSYSTEM, groupe international d'ingénierie et de conseil en innovation et en devient le président-directeur général. Diplômé de l'École normale supérieure et de l'école des Mines de Paris, Jean-Louis Ricaud a une expérience approfondie du monde industriel, au sein duquel il a exercé d'importantes responsabilités, notamment comme directeur général des activités recyclage et ingénierie du groupe COGEMA.