Olympos (en français)
Après le succès critique et public d’Ilium, en voici la suite et la fin… Rappelons que les dieux de l’Olympe sont des « posthumains » qui bénéficient grâce à la technologie de pouvoirs extravagants, d’une quasi-immortalité, et de la possibilité de se déplacer dans le temps et dans l’espace ; qu’ils habitent, sur Mars, le mont Olympos, le plus haut volcan connu du système solaire ; qu’ils ont comme principale distraction l’observation de la guerre de Troie ; qu’ils tentent, comme il se doit, de faire triompher leur camp à grand renfort de tromperies et de tricheries ; et que, lassés de s’entretuer sous leurs yeux, Achéens et Troyens ont décidé, à la fin d’Ilium, de s’unir pour se lancer à l’assaut d’Olympos. Parviendront-ils à leur fin ?
Comme Hypérion naguère, ce roman appelle plusieurs niveaux de lecture : c’est une aventure trépidante mais aussi une réflexion sur l’avenir d’une humanité dépassée par ses créations et par ses descendants. On peut aussi voir Olympos comme une interrogation sur le sens de la culture. Dan Simmons multiplie les citations et les allusions littéraires (il évoque non seulement Homère, mais aussi Shakespeare, Proust, Nabokov et bien d’autres), suggérant par là que les véritables créateurs d’univers sont les écrivains.