Ce que je n'ai pas pu dire
Les Mémoires du juge Bruguière : trente ans de lutte contre le terrorisme.
« Mon combat contre le terrorisme a duré presque trente ans. Des années passionnantes mais dures et quelquefois dangereuses. Car, pour faire ce métier, je dirais accomplir cette mission, il faut accepter les épreuves. (...) Si j'avais craint pour ma vie, je n'aurais pas affronté Action directe, la RAF allemande et les organisations terroristes italiennes. Je n'aurais pas combattu les réseaux islamistes radicaux (entre 1994 et 2001, près de 1 100 jeunes Français convertis ou d'origine maghrébine sont partis pour l'Afghanistan : par la suite, toutes les personnes que je vais croiser dans mes enquêtes y auront suivi des stages), je n'aurais pas non plus, après neuf ans d'efforts, d'embûches, de menaces de tous ordres et d'investigations sur tous les continents, clos l'enquête sur l'attentat contre le DC 10 d UTA et fait condamner certes par contumace six hauts responsables libyens. »
Du réseau de Madame Claude, qui ébranla la République, à la folie meurtrière d''un jeune Japonais dévorant une étudiante hollandaise, de l'ultraviolence d'Action directe aux attentats palestiniens comme celui de la rue des Rosiers durant les « années de plomb » de la France, de la main de Moscou armant des réseaux terroristes à l'assassinat de Chapour Bakhtiar par les Iraniens, le juge Bruguière a eu accès aux plus importants dossiers, aux plus lourds secrets. Aujourd'hui, il peut raconter...
Passionnants, truffés de révélations inédites, ces Mémoires constituent une contribution unique à l'Histoire.