La Mélancolie du dimanche
Tout commence par une lettre retrouvée. Une lettre qu'Indiana, dix ans plus tôt, n'a pas ouverte, de peur que l'homme qu'elle aimait alors ne l'ait écrite pour rompre. Ainsi une histoire d'amour s'est-elle interrompue. Indiana est à présent mariée, elle a une fille. Et il faut le vide d'une journée, la lassitude inavouée d'une existence rangée, réglée, pour que soudain tout reflue et que renaisse le lancinant désir de savoir ce qu'il est advenu de l'absent. Après Fringues et Le Silence des hommes, Christine Orban poursuit son exploration tout en finesse, en demi-teintes, des sentiments et de la fragilité féminine. Méfiez-vous de l'insidieuse et légère mélancolie des dimanches : elle peut vous mener loin...