Les derniers jours de Pékin
Dans l'agonie de la Chine impériale, raffinée et viscéralement barbare, Pierre Loti va à la rencontre de lui-même et des hantises qu'il ne cesse de poursuivre.
Présentation de l'éditeur
A l'aube du XXe siècle, un violent mouvement xénophobe (la révolte des Boxers) secoue la Chine. A Pékin, le quartier des légations, où toutes les ambassades étrangères sont regroupées, subit un siège tragique pendant près de deux mois. Les grandes puissances (Allemagne, Autriche-Hongrie, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie) s'accordent alors pour "punir" les Chinois et piller la Chine. La répression sera terriblement brutale et féroce. Pierre Loti débarque en Chine avec la Marine française à l'été 1900. En route vers Pékin, traversant des villes en cendres, il décrit horrifié la violence coloniale puis, tout en pénétrant dans le saint des saints, raconte le siège des légation et la fin d'un mythe : Pékin n'est plus la Cité interdite. Un témoignage exceptionnel.