Maggie Cassidy
Il a seize ans, il n’est qu’enthousiasme et joie de vivre. Il aime le football, les copains et… Maggie. Elle a dix-sept ans, de grands yeux de biche et elle l’aime aussi, son Jack. Enfin, elle l’aime bien. Mais elle est en train de découvrir avec ivresse le plaisir de séduire, le pouvoir d’un battement de cils, d’un sourire ou d’un balancement de hanches qui fait se retourner tous les garçons. Voilà, Jack et Maggie connaissent les premières extases et les premiers drames de la passion, comme on ne les connaît qu’à dix-sept ans. Et puis, il y a le temps qui passe, il y a les autres, il y a tout bêtement la vie – tout ce qui risque de séparer deux gosses dont l’amour est fragile. Jack Duluoz ressemble comme un frère à Jack Kerouac, né lui aussi à Lowell, Massachusetts, où se situe Maggie Cassidy, un savoureux roman qui déborde de jeunesse et de vitalité. On y retrouve la prose spontanée, le style trépidant inspiré du jazz, la fulgurance des images qui firent la gloire de Kerouac et influencèrent toute la Beat Generation qui, dans les années 1950, révolutionna la littérature mondiale.