Théâtre / René de Obaldia Tome 7 : Les Bons bourgeois
{Les Bons Bourgeois}. Cette comédie a ceci de particulier qu'elle est écrite en vers, et s'ouvre à la manière des {Femmes savantes}. En hommage à Molière nous dit l'auteur. Mais la pièce est résolument moderne ; c'est, en fait, une grande comédie satirique de notre temps. Les Basson-d'Argueil, bons bourgeois installés douillettement dans leur luxueux appartement du XVIe arrondissement y sont pris au piège, tandis que dehors gronde la Révolution. {Grasse Matinée} raconte l'histoire de deux squelettes, deux voisines de cercueil, qui discourent sur le présent, le passé et un avenir hypothétique. Une ligne de chemin de fer longe le cimetière, et c'est le passage des trains qui donne au temps sa ponctuation. Décidément, Obaldia n'a rien perdu de son invention, de sa verve, de sa profonde originalité.