Cinquième chronique du règne de Nicolas Ier
L’année qui court du merveilleux texte de Grenoble jusqu’à la chute fracassante de l’Archiduc de Washington marque-t-elle un règne nouveau ?
La précédente chronique nous laissait sur le feu d’artifice de l’affaire Woerth-Bettencourt. Que de passions ! Que d’influence ! Mais l’ancien perce sous le nouveau, et les mallettes de billets circulent toujours, sans étouffer la crise économique.
Face aux menaces, le Prince de l’Elysée est serein. Il fait la leçon au marquis de Matignon, un cours de macro-économie à la pauvre Angela, et emprunte quelques drônes à son ami Obama. Moraliste ici, conseiller occulte là, taiseux et sincère, le Monarque nouveau genre décide même de libérer la Libye. Bref, préparer l’avenir partout sauf ici, car le chômage guette, et les juges travaillent : l’enfant de 2012 fera-t-il oublier les jacqueries ?
Les années passent, Patrick Rambaud reste, ainsi que son monarque préféré. La légende officielle, les tableaux dorés, les communications princières ne sont pas pour lui. Il poursuit sa cruelle et désopilante chronique, dressant ainsi le véritable tableau du règne... Et de sa fin.