Et ces êtres sans pénis !
Il s'agit du roman le plus atypique et le plus intime de Chahdortt Djavann.
Le texte s'ouvre avec « Faute de Naissance », un chapitre dans lequel l'auteur fait des confessions intimes sur sa propre vie.
Dans les quatre chapitres qui suivent, elle nous raconte la vie de quatre femmes dont le destin bascule d'une façon inattendue.
La première assiste à l'arrestation des adolescentes qui jouent à s'arroser autour d'une fontaine. Un acte anodin par une journée de canicule vire au cauchemar.
La deuxième, Négar, fille d'une richissime famille d'Ispahan, vit un bonheur envié dans une ancienne maison de rêve, mais pour avoir protégé son amoureuse dont la main était promise au maire d'une province, elle va vivre une horreur inimaginable.
La troisième, Sara, est surprise à 15 ans dans les bois par son voisin, marié et père de 3 enfants. Elle tombe enceinte, quitte son village et décide de garder son enfant. Elle parvient grâce à ses talents de couturière à se faire une vie, mais dix ans plus tard, un beau matin, croyant voir l'homme qui l'avait violée, elle commet un acte aussi ahurissant qu'inconscient qui lui fait vivre à nouveau un véritable enfer.
La dernière est criblée de balles par son mari à qui elle tenait tête. Puissant homme d'État, il orchestre un feuilleton médiatique dans lequel le procès de l'assassin se transforme en procès de victime.
De Téhéran à Ispahan, Chahdortt Djavann raconte ces quatre histoires, tirées des faits réels.
Le dernier chapitre est à nouveau à la première personne mais à l'opposé du premier, est fictionnel. L'auteur entreprend un voyage qui lui fait traverser l'Europe, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, pour retrouver son village natal en Iran, ses cousines, dans un ultime conte où l'Histoire de tout un pays se renverse.