Tous les conspirateurs
Tous les conspirateurs (All the Conspirators, 1928 ; traduit en français en 1968) est l'histoire d'une lutte entre un fils rêveur et une mère tyrannique. Philipp Lindsay annonce qu'il démissionne de son travail à la City pour se consacrer à la poésie et à la peinture, sa mère se scandalise, le lui interdit même : « Comment vivras-tu ? ». Il feint d'obéir, ne démissionne pas mais fait tout pour être licencié. Lorsque sa mère s'en rend compte, elle s'en prend aux amis de son fils, les manipule, convainc ceux qu'elle juge fréquentables, c'est-à-dire les plus riches, d'influencer Philipp, et éloigne ceux qu'elle juge néfastes, c'est-à-dire les plus pauvres. Philipp fléchira-t-il face à ces intrigues perverses ? Sortira-t-il vainqueur de son combat contre le conformisme ?
En plus d'être un splendide portrait de l'Angleterre des années 1920, ce roman permet de découvrir l'éclatant talent du jeune Isherwood, son extraordinaire sens du dialogue, son non moins extraordinaire sens de l'ellipse et son habileté à évoquer des ensembles à partir de détails apparemment insignifiants.
L'éblouissant premier livre d'un romancier de vingt-quatre ans.