Marcel Pagnol, Le Poquelin de Marseille
Après Sacha le Magnifique (Séguier-Archimbaud), qui s’est vendu à plusieurs milliers d’exemplaires et qui a reçu le prix Georges Courteline 2006, Francis Huster brosse le portrait alerte et vivant d’un autre géant du théâtre et du cinéma : Marcel Pagnol.
Très simplement, avec beaucoup d’empathie et de familiarité, il retrace une vie animée par deux amours inconditionnels, ceux de la langue française et de la Provence, qu’il a unis dans une œuvre au ton inimitable, toujours appréciée du grand public (Manon des sources, La Gloire de mon père).
Parce qu’il appartient comme lui au monde du théâtre et du cinéma, Francis Huster peut, mieux que personne, comprendre de l’intérieur le parcours de cet homme plein de vie, d’humour et de générosité dont on oublie trop vite qu’il a été un pionnier du cinéma populaire français.
Cependant, bien que Pagnol ait été comblé de richesses et d’honneurs (il a été élu à l’Académie française), jamais dans ce texte la statue n’écrase l’homme : Francis Huster nous parle en ami d’un ami, mieux, d’un frère.