Le Conte de la pensée dernière
Odyssée tragique et rocambolesque d'un paysan arménien émigré aux États-Unis et accusé à son retour, en 1914, de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo ; saga familiale foisonnante de destins heureux, cruels ou cocasses ; épopée tentaculaire du peuple arménien condamné à mort par le pouvoir turc lors du " grand massacre " de 1915 : tout se mêle et se répond dans ce roman prodigieux, envoûtant à la manière des contes orientaux, tour à tour truculent, lyrique, grand-guignolesque, subversif, cinglant pour raconter les mille et une nuits de l'Arménie. Après Le Nazi et le Barbier, Edgar Hilsenrath a écrit, avec Le Conte de la pensée dernière, prix Alfred Döblin, une nouvelle grande geste épique digne des Quarante jours de Musa Dagh de Franz Werfel.