Une seconde vie
Dans cet essai, François Jullien développe l’idée d’une « seconde vie », qui ne serait ni une renaissance ni une nouvelle vie. Relisant les classiques de la pensée chinoise, les fondateurs du taoïsme, et les faisant dialoguer avec les écrivains et penseurs européens, le philosophe et sinologue cartographie un chemin, celui d’une transformation silencieuse. Sans rupture, discrètement, notre vie se décale lentement d’elle-même et commence à se choisir, à se réformer. Elle se relance, se réengage, élague dans ses projets et ses visées, dégage des possibles encore inexplorés. Dès lors, déployant pas à pas notre liberté, sortant de la répétition, devenant lucides, nous ne continuons plus simplement de vivre, mais commençons d’exister.