Les enfants de la violence, tome 3 : La cité promise
Dans ce dernier volet des Enfants de la violence, Martha Quest quitte l'Afrique australe peu après la seconde guerre mondiale pour débarquer à Londres, sa véritable patrie inconnue. La misère règne encore dans les quartiers éventrés où elle erre, où elle se sent étrangère. Devant une hostilité latente ou parfois déclarée à l'égard des coloniaux qui n'ont pas souffert, elle cède à la violence d'expérimenter ses propres limites mentales et physiques pour finalement s'intégrer à une frange intellectuelle de la bourgeoise. Doris Lessing nous entraîne dans les méandres de la folie, suggérée comme hyper-conscience de la dégradation de la politique mondiale. Dans un élan visionnaire d'une extrême puissance, elle fait basculer son roman de la réalité tangible de l'histoire humaine, telle qu'elle se déroule, dans une projection cohérente de l'avenir tel qu'il se dessine. La Cité promise : un livre beau et fort dont la densité rappelle Le Carnet d'or.