Une passion absurde et dévorante
En 1982, Olivier Guez n'a pas dix ans lorsqu'il assiste à son premier match de football. Les formes pures du stade, les projecteurs aveuglants, le vert ardent de la pelouse et les milliers de petites touches bleues qui parsèment les gradins... C'est le vertige, l'immense frisson. Il ne s'est jamais vraiment remis de ce spectacle grandiose.
Le football a donné à l'écrivain le goût des autres et le goût du large. Au fil de ses voyages, il a constaté que ce sport était le miroir des nations, de leur histoire, de leurs conflits et de leurs imaginaires. Cette « passion absurde et dévorante », partagée par des milliards d'hommes et de femmes à travers le monde, il la décrit dans ce recueil de textes admirables de sincérité, illustrés de photographies de légende, qui vibrent pour toujours dans la mémoire de chacun.