Deuil interdit
Los Angeles, été 1988. Les tensions raciales sont au plus haut dans la Cité des Anges et Rebecca Verloren, une jeune métisse de seize ans, est retrouvée abattue d’un seul coup de feu tiré en pleine poitrine. À l’époque, les inspecteurs du LAPD concluent au suicide.
Dix-huit ans plus tard, Harry Bosch, affecté à l’unité des Affaires non résolues, reprend le dossier à la suite d’une analyse ADN aux conclusions troublantes : la jeune métisse aurait été tuée par un suprémaciste blanc. Bosch, pour qui une ville qui oublie ses victimes est une ville perdue, est plus que décidé à élucider l’affaire, si sensible soit-elle. Et elle l’est d’autant plus que le chef de police adjoint, Irving, a été assigné à des tâches subalternes après un remaniement de service et n’attend plus que la première occasion de se venger de Harry devenu son pire ennemi.
Connelly ne se contente pas d’histoires ficelées et de réflexions sociales bien amenées. Il possède une écriture fluide, subtile, et se glisse fraternellement dans la peau de son héros avec ses doutes, ses blessures, son code moral et sa marginalité. Lire.