Je tape la manche
Jean-Marie Roughol a passé plus de vingt ans dans la rue. Un soir, alors qu'il « tape la manche », il propose à un cycliste de surveiller son vélo. Ce cycliste, c'est Jean-Louis Debré. De leur rencontre naît une singulière relation de confiance. Au point que le sans-abri, avec l'aide du président du Conseil constitutionnel, accepte d'écrire son histoire.
Du XIXe arrondissement de son enfance aux trottoirs de la très chic rue Marbeuf, Jean-Marie Roughol déroule les années de galère : la jeunesse chaotique, les premières « tapes », les amitiés, les amours et les enfants abandonnés ou quittés... De squats en bouches de métro, de parcs en chambres d'hôtel miteuses, on plonge avec lui dans le quotidien âpre des marginaux, au coeur de la violence, de la peur, du dénuement mais également de la débrouille, de la solidarité et des copains.