Doggy bag, l'intégrale

Auteur : Philippe Djian
Editeur : Julliard

Doggy bag, la saga du clan Sollens écrite en trois ans et six « saisons » par Philippe Djian est un succès qui a fait de nombreux adeptes. En appliquant à la littérature les codes de la série télé, l’auteur le plus américain des lettres françaises a réussi son pari insensé : nous tenir en haleine avec le récit à rebondissements du destin extravagant d’une famille de fous furieux.

Cette année, il faudra compter avec un nouveau cadeau incontournable : les six saisons réunies en un seul volume, six succès d’affilée pour (re)découvrir le phénomène Doggy bag et s’en délecter d’une seule traite.

Tout commence lorsqu’une belle inconnue entre, sans se faire annoncer, dans le bureau des frères Sollens. A peine ont-ils le temps de la reconnaître, stupéfiés, qu’une onde de choc traverse la ville et fait trembler ses fondations. Quarante-cinq secondes plus tard, le tremblement de terre cesse, mais l’existence de David et Marc Sollens, les deux célibataires les plus sexy de la ville, vient de basculer pour toujours.
Après vingt ans d'absence, Edith, leur amour de jeunesse, a fait sa réapparition, bien décidée à trouver lequel des deux frères était le père de sa fille. Lorsque s’achève la première saison de Doggy bag, le destin des frères Sollens et de la peuplade d’individus qui les entoure reste en suspens, et le lecteur en haleine.

Parce qu’il est maître dans l’art de créer des personnages foncièrement humains, Philippe Djian nous attache malgré nous à ces individus aussi ordinaires que détraqués, dont le sort deviendra bientôt aussi important que le nôtre. Inspiré par l’invention permanente et jubilatoire des séries américaines, complots, disparitions, réapparitions, mises en exergue d’un personnage en particulier, Philippe Djian exulte en se réappropriant tous les ressorts de la série télé pour les transposer (voire les subvertir) en littérature.

Jouant sur le double sens du mot saison, il va jusqu’à donner un rôle de premier plan aux conditions climatiques qui accompagnent un séisme : pluie diluvienne, canicule et froid polaire qui ne contribuent pas à adoucir les mœurs de cette famille déchaînée.
Comme l’ont très bien perçu les critiques littéraires, le grand art de Doggy bag est de jouer avec subtilité sur tous les aspects de la pulsion amoureuse. Car c’est finalement le désir et lui seul qui régit les passions de ces personnages tragicomiques, imaginés par un auteur dont la verve et la jubilation créatrice ravissent.
Une expérience d’écriture hors norme pour l’auteur de 37°2 le matin et d’Incidences, une expérience de lecture d’un nouveau genre pour les nombreux fans de Philippe Djian et pour ceux qui ne le connaissent pas encore : délicieusement addictive et inoubliable.

29,50 €
Parution : Novembre 2010
896 pages
ISBN : 978-2-2600-1883-4
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