Le crépuscule des rois
Sept souverains européens sont passés ici en revue : Edouard VII d'Angleterre, pacificateur ou boutefeu, le Kaiser Guillaume II, apprenti sorcier, le tsar Nicolas II, représentant d'une dynastie en état de décomposition avancé, François-Joseph, souverain blessé d'une double monarchie sclérosée, Alphonse XIII d'Espagne, plus préoccupé par séduire et mener la grande vie que par gouverner, Victor-Emmanuel III d'Italie, obsédé par l'ambition de faire de son pays une grande puissance, Léopold II de Belgique construisant un empire colonial à marche forcée. Tous, à des degrés divers, portent une certaine responsabilité dans le déclenchement de la guerre, dans la mesure où, par lâcheté, incompétence ou égoïsme national, ils n'ont rien fait pour l'éviter.
Philippe Erlanger reste l'un des plus célèbres et des plus populaires historiens, dont les livres ? une bonne cinquantaine ? furent tous des best-sellers.