Du mercure sous la langue
Frédéric a seize ans et le cancer qui lui grignote l'os de la hanche aura vite fait de clore sa courte existence. A l'hôpital, entouré d'autres adolescents, il profite en accéléré des joies de sa jeunesse avortée. Mais face à sa fin toute proche, Frédéric crie sa révolte. Sous le pseudonyme du " poète Métastase ", il fustige dans ce monologue les quêteurs de bons sentiments et met à nue l'âme des pleureurs. Son courage, il le puise dans le regard de ses parents qui devront l'accompagner dans sa disparition. Au-delà de l'angoisse, son chemin de croix se transforme en un message vibrant d'amour et de générosité. Il se servira de sa mort pour leur apprendre la vie. " Autant l'avouer tout de suite, lire ce Mercure sous la langue (...) est un choc. Terrible. Fantastique. " Martine Laval, Télérama