Mort à Florence
Novembre 1966. Giacomo, treize ans, disparaît à la sortie du collège. Faute d'indice, le commissaire Bordelli s'accroche à une mince piste qui le mènera parmi des nostalgiques du fascisme et de Mussolini. Plus que jamais hanté par la guerre, il affiche une humeur aussi noire que le ciel qui surplombe alors Florence. Rien ne le soulage, ni ses amis, ni son jeune bras droit Piras, ni les plats succulents de Toto, ni même la jolie jeune femme brune dont il fait la connaissance. Quelques jours plus tard, sous l'effet des pluies torrentielles, l'Arno déborde et déverse dans les rues des flots de boue qui paralysent la ville. Et tandis que la ville sombre, la disparition de Giacomo semble destinée à rester impunie.
Ce portrait sombre et inédit de la cité toscane a remporté le prix Scerbanenco, la plus haute récompense du polar italien.