Les aveux
Années 1980. Notable respecté d'une petite ville d'Angleterre où il exerce comme pharmacien, Herbert Grantley se présente un beau jour au commissariat. Il a une déclaration à faire. À l'inspecteur Lyle qui le reçoit, il avoue avoir tué sa femme, Norah, morte un an plus tôt de causes réputées naturelles. Comme s'y est-il pris ? En l'empoisonnant au cyanure. Une version de l'histoire qui semble parfaite. Sauf que l'inspecteur Lyle n'est pas du tout convaincu. Mais si Grantley n'est pas coupable, pourquoi vient-il avouer ainsi ? C'est le début d'un long face-à-face entre les deux hommes.
Un inspecteur et un suspect dans un bureau : John Wainwright reprend ici le dispositif qu'il avait adopté dans son roman dont Claude Miller a tiré Garde à vue, en l'inversant. C'est cette fois au suspect de prouver à l'inspecteur dubitatif qu'il est coupable.