Le Coup du plagiste
Quelque part dans la pinède, un rire d'homme éclata. Frissonnante, Hildegarde von Bremen resserra autour d'elle la grossière tunique de toile dont " ils " l'avaient affublée et qui la faisait ressembler à une paysanne vietnamienne. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle était, de son plein gré, pour la durée de cette nuit d'orgie : une villageoise du Viêt Minh traquée par une troupe de Marines américains. Et elle, fille unique de l'un des plus puissants industriels munichois, en vacances au club Plein©Soleil sur la côte Adriatique, faisait partie d'un contingent de chair fraîche livré aux fureurs sexuelles d'une bande de brutes. A nouveau un rire résonna dans l'obscurité. La chasse avait commencé.