Brève histoire des fesses
Il y a des fesses juvéniles, vivantes, frémissantes, toujours en éveil. Il y a des fesses stupides, de grosses croupes passives et béates, fascinantes d'impudence. Il y a des fesses molles et tombantes, usées par le vice ; de pauvres fessiers ridés qui ressemblent aux pis d'une vieille vache ; de tristes culs hideux et racornis. Il y a des fesses esseulées qui se désespèrent au comptoir d'un bistrot. Il y a des fesses désopilantes qui suscitent la gaudriole. Et d'autres qu'on brûle de caresser avec un martinet à pointes d'acier. Et tant et tant de fesses encore, toujours différentes et toujours semblables.
Dans cette "Brève histoire des fesses", Jean-Luc Hennig nous propose de découvrir à travers la statuaire antique, la peinture florentine ou les écrits du marquis de Sade, les mille et une formes que peut prendre cet objet fascinant. Un étourdissant inventaire qui nous conduit de la fesse en noix de coco du célèbre australopithèque Lucy, â la fesse virtuelle du Cybersex.