Les permissions de mai
Après "Les ventres jaunes" et "La bonne rosée", voici le dernier volet de la série romanesque consacrée par Jean Anglade à une famille de couteliers de Thiers, sa ville natale.
Cependant que les Pitelets, gens ordinaires et très imparfaits, se débattent dans leurs difficultés familiales et professionnelles, on assiste à l'occupation de la petite ville, à sa peu ordinaire libération, à l'évolution des techniques et des esprits après la guerre, enfin à la mutation soudaine suscitée par mai 68 et à la transformation radicale du héros principal de cette longue aventure. Thiers, c'est la capitale de tout ce qui coupe, capitale du "rapoutet" aux pommes de terre, capitale enfin de la débrouillardise.