Deux mille capotes à l'heure
C'est pas grand-chose, le destin. Ça commence par trois cartes de tarot trouvées par terre, et c'est comme la bonne aventure écrite dans le caniveau. Alors il n'y a plus de hasard, Baudoin van de Motte rencontre Monique - Adolphe Monique - parce qu'ils devaient se rencontrer. Et puis, comme on s'y attendait, les parents meurent, le chien aussi, et il n'y a plus personne à l'autre bout du fil. On est seul, triste, paumé et humilié, mais il faut bien vivre tout de même. Alors Baudoin et Monique se serrent les coudes, ils sont là l'un pour l'autre, par défaut, par humanité, par amour. C'est l'équipée-naufrage qui dérive au gré des cartes, roi de Denier, valet de Bâton, valet d'Epée. C'est ça, le destin, et vraiment c'est pas grand-chose.