Révolution française (2)
Louis Capet ci-devant Louis XVI, roi de France, est monté sur l’échafaud, le lundi 21 janvier 1793. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible. La république doit « vaincre ou mourir ». La Convention en appelle à la nation : « Aux armes, citoyens ! »
Le danger est partout, aux frontières du pays comme à l’intérieur, où les différents partis se déchirent et bientôt s’entretuent. Pour un rien l’on devient suspect de traîtrise. La guillotine, ce « rasoir national », menace tout un chacun. La Terreur est à l’ordre du jour.
À trop couler, le sang devient un fleuve emportant tout dans sa fureur. Marat, Danton, Robespierre, Montagnards, Jacobins, Girondins, Enragés et Indulgents, sont tour à tour acclamés, honnis, réhabilités, décapités. « La fièvre révolutionnaire est une terrible maladie. »