Ce que je fais là, assis par terre
" Les fissures, les crevasses, c'est pas le genre de chose qui s'arrange. On en a rarement vu cicatriser. Au contraire, généralement, elles ne demandent qu'à s'ouvrir davantage, qu'à s'étendre et se ramifier encore. C'est la tendance naturelle des lézardes, on n'y peut rien, on ne peut que colmater les brèches, faire illusion, un temps, le temps que ça dure. Mais ça ne dure pas. Quand les murs et le sol grimacent, c'est qu'ils ont de bonnes raisons de le faire. Je ne l'avais pas encore vraiment compris à ce moment-là, mais le plus inquiétant était bien ce que les fissures laissaient présumer ce qui se passait beaucoup plus bas, en profondeur, en dessous de la surface des choses.
Deux personnages traversent un monde qui peu à peu s'effondre autour d'eux.