Je pense souvent à Louis-Ferdinand Céline
Monsieur Spjut a des rêves de musique et d'écriture délirantes. Ce jeune contrebassiste découvre les romans de Louis-Ferdinand Céline et se passionne pour l'auteur. Au cours d'un voyage au Danemark, il apprend que Céline, accusé de collaboration, s'est réfugié à Copenhague. Spjut vole au secours de son héros et l'aide à s'évader en le cachant dans sa contrebasse. Il ne parvient pas à l'en extraire immédiatement et se retrouve contraint de jouer avec Céline dans le ventre de son instrument. Ironie du sort, ses compagnons le trouvent bien meilleur depuis cet étrange concours de circonstances. Un pacte s'établit entre les deux hommes et Céline est contraint de devoir s'installer tous les soirs dans la contrebasse en échange d'une cachette et du couvert. Las de cet enfermement, il s'enfuit et le jeune musicien le remplace par un bon morceau de porc fumé qui compensera tout à fait l'absence de l'illustre auteur ! Cette relation aura cependant marqué le jeune artiste qui cherche dans son écriture "l'explosion des fonds d'âmes" comme le dit si bien Céline.