Ca aurait pu être le paradis
Stockholm, août-décembre 2009.
Siri est psychiatre. Elle travaille dans un cabinet qu'elle a fondé avec ses collègues et amis Sven et Aina. Ses patients ne sont pas très nombreux, mais plus «fous» les uns que les autres : Sara Matteus, ex-prostituée, toxicomane, suicidaire. Peter Carlsson qui souffre d'un délire obsessionnel où il se voit tuer sa petite amie. Charlotte Mimer qui cherche désespérément à tout contrôler, à tout maîtriser, et qui fait régulièrement des crises de boulimie. Siri elle-même ne va pas trop bien non plus. Elle a peur du noir, s'endort toujours la lumière allumée, et n'a pas encore digéré la mort apparemment accidentelle de son mari Stefan...
Voici le début de ce nouveau polar suédois écrit à quatre mains par deux soeurs, dont l'une est... psychiatre. Fausses pistes et suspense s'enchaînent à un rythme haletant. Un premier roman très maîtrisé par ces jolies soeurs, déjà saluées comme les nouvelles voix du polar Scandinave.