Un dimanche à la montagne
1975 en haut d'une montagne suisse réputée inaccessible l'hiver, un beau chalet vide s'enflamme dans la nuit. Le lendemain, les hélicoptères arrivent trop tard, il n'y a plus de chalet. La police lance une traque internationale, met à prix la tête des terroristes, qu'elle croit venus de l'étranger pour s'en prendre à la résidence d'Axel César Springer, le magnat de la presse allemande. L'incendie est attribué aux dérives violentes du mouvement étudiant. Trente ans plus tard, l'auteur insoupçonné de cet attentat raconte dans quelles circonstances il a planifié puis entrepris son forfait, comme une promenade du dimanche à la montagne. Non sans humour, il dit ce qui le pousse à cet aveu tardif, décrit ses différentes méprises et sa stupeur en découvrant le message posthume que sa victime lui a laissé. Il avait promis ce témoignage amoureux à sa complice mourante. Promesse tenue.