Comme neige
C'est à la maison de la presse de Crux-la-Ville, au fond d'un vieux carton, que Constantin Caillaud découvre Neige noire, un titre inédit d'Émilien Petit dont il croit pourtant avoir tout lu. Sa trouvaille est d'autant plus précieuse qu'elle lui donnera l'occasion rêvée de recontacter Hélène, sa maîtresse évanescente qui lui a fait comprendre et aimer l'oeuvre de Petit.
Mais, au moment de la retrouver pour lui confier le livre-sésame, il ne parvient plus à mettre la main dessus. Il cherche innocemment sur la toile : aucune trace de Neige noire. Il s'adresse à l'éditeur : ce titre n'est pas au catalogue. Il écrit alors à l'auteur et à ses amis écrivains : tour à tour Jean-Philippe Toussaint, Olivier Rolin, Antoine Volodine, Patrick Kéchichian ou encore Edouard Launet - participation exceptionnelle de ces grandes figures du monde littéraire !
- s'émeuvent de la supercherie. Mais quelle supercherie ? Constantin n'entendait tromper personne et pourtant le point final de cette épopée pourrait bien laisser penser que le lecteur s'est fait manipuler.