Génie divin

J'imagine que le Diable est avec moi, en permanence, et me regarde (ou par-dessus mon épaule) et que ça m'oblige à être beau (ma-cho !, comme disait David à mon anniversaire - 35 ans. Como te llamas ? Guillaume. No. Te llamas Guillaume el Ma-cho ! Et je me recomposais. Ta démarche, il disait, tu te souviens de ta démarche ? Et je marchais comme le surfer en Vans - les chaussures de skate, les vraies, début 80. C'était pas toi à Barcelone, cet été, à sept heures du matin, en short en cuir ? Et j'imaginais : moi, pas mort. T'as les oreilles percées ? Parce qu'il avait des gros trucs aux oreilles. Non, une seule. Tu vois, quand tu as ta démarche, là. Et je vois exactement, quand je trace, quand je n'en ai rien à braire, quand je suis comme si j'avais 666 centimètres de bite par-devant et par-derrière - celle du Diable, quand je reçois les douches d'énergies, quand je chausse le casque du Diable, quand je me prends pour un héros, la tête droite, la démarche droite, la visée droite, quand je jouis, je me redresse) 5 je passe un coup de fil à T à Zürich 6 je vais à la gym.