Sur la terre comme au ciel
David Aurphet est un musicien heureux. Il a trouvé des leçons de guitare à donner dans une riche famille lyonnaise. La maison de l’élève borde le parc de la Tête d’Or. L’élève elle-même est belle à ravir et très musicienne. Sa mère, Julia Tombsthay, est une femme sensuelle et mystérieuse qui ne tarde pas à s’offrir à David. Le père, Graham, est un gros industriel et une personnalité distinguée de la ville. À côté de leur maison emménage Edwige Ledieu, une splendide créature elle aussi, mais dont la moitié du visage a été terriblement abîmée. Aussi passionnée de cinéma que David, elle le retrouve dans les salles de projection, et son magnétoscope filmera de curieuses scènes dans le jardin voisin. Sous les fenêtres de son élève, dans le parc, se promène souvent un homme élégant, Daniel Forest, que David retrouvera dans un café de Lyon. Est-ce bien un hasard ?
Comment Albéniz et Villa-Lobos conduisent David au meurtre. C’est l’étrange engrenage que décrit Belletto. Chaque personnage devient suspect. Il y a un tueur. Mais est-ce bien celui qui s’est déclaré ? Le destin est capricieux, les amours torrides et contrariées, l’humour fait résonner l’ensemble avec une gravité surprenante.