Pirouettes dans les ténèbres
« Des questions comme ça, j’en ai plein les poches ; et jamais de réponse… J’en lève les bras au ciel: ils figurent, au-dessus de ma tête, deux gigantesques points d’interrogation. »
« Gibbon », c’est le narrateur qui a choisi cette identité après que son père est mort en hurlant son prénom. La mère l’a vite rejoint. Demeure le Dr Delafosse, l’ami au passé ténébreux, inconcevable, d’ex-maoïste.
Las ! l’ami meurt lui aussi, ne laissant à l’orphelin qu’une enveloppe cachetée destinée à un camarade de jeunesse qui dirige un asile psychiatrique à Plaisir : «Quand tu auras besoin d’aide, utilise cette lettre, va voir Victor, compte sur lui comme sur moi. » Devant le phénomène, l’aliéniste renâcle… mais il y a la missive, longue, qui semble ressusciter des secrets obscurs…
Le jour où Gibbon – devenu le livreur de Victor – percute Tatiana avec une antique coiffeuse qu’il porte à bout de bras, le destin s’emballe. Gibbon, Victor, Tatiana… L’inquiet, la fantasque, le séducteur, Tatiana la si légère, Gibbon et ses bras, Victor et ses fous…