Jusqu'à l'os
En marge d'une soirée mondaine à Newport, on retrouve un macchabée en smoking en bas d'une falaise. Il s'agirait de Sal Maniella, un ponte du porno à la tête d'un véritable empire : clubs de striptease, sites Internet et studios de tournage. Au même moment, Mulligan doit couvrir pour le Dispatch, le canard régional où il émarge, une affaire de membres humains retrouvés dans la nourriture des cochons sur l'exploitation de Cosmo Scalici, un éleveur qui s'approvisionne en déchets comestibles dans tout l'État de Rhode Island - des membres d'enfants qui plus est. Industrie du sexe d'un côté, business du traitement des déchets de l'autre : au jeu des associations d'idées, Mulligan a vite fait de soupçonner la mafia. Reste à savoir qui, du corrompu ou du corrupteur, est le plus coupable.
Comme le dit James Lee Burke à propos du dernier roman de la série des Liam Mulligan paru aux États-Unis, «Bruce DeSilva écrit dans la tradition de Hammett et d'Higgins, en vieux briscard qui a enquêté sur la police pendant des années. Il connaît les flics, la corruption sur la côte est, les mafieux, les affranchis, les flambeurs, les balances et toutes les créatures de la nuit. [...] Son héros feint le rôle du cynique, mais à sa façon il incarne les vertus que nous admirons à peu près tous. Si vous voulez un roman noir qui vous montre comment marche une ville, ne cherchez plus.»