Les lions sont morts
À le voir, on a du mal à comprendre pourquoi on a bien pu assassiner Dickie Bowe. Mais espion un jour, espion toujours. Dickie ne paie peut-être plus de mine, mais c’est un vieux briscard du renseignement, qui a fait ses armes dans le Berlin des grandes années, où il s’est montré un agent hors pair en son temps. Une ombre, attachée à ceux qu’elle suivait pour mieux en percer les secrets. On vient de le retrouver mort dans un bus.
Jackson Lamb connaissait bien Dickie, ils étaient en poste en Allemagne de l’Est au même moment. Et justement, le téléphone de Dickie, que Lamb a discrètement récupéré, livre un élément troublant : des agents russes pourraient bien être en train de monter une opé à l’ancienne, comme à la grande époque, en plein Londres. À la Maison des tocards, purgatoire des services secrets de Sa Majesté pour agents placardisés, l’équipe de Jackson Lamb va enfin retrouver le feu de l’action.
Deuxième volet d’une série initiée avec La Maison des tocards, Les lions sont morts a obtenu le Gold Dagger Award de la Crime Writers’ Association et été élu polar de l’année par le Times. Sans gadgets ni clichés, Mick Herron y régénère avec brio le roman d’espionnage.