Impressions
Livre-monument, ces Impressions sont bien plus qu’un « exercice de style » aux multiples dess(e)ins et signatures. Tout en constituant « le » livre présentant le plus grand musée européen de l’imprimerie, l’AMI (Atelier-Musée de l’Imprimerie), à Malesherbes (Loiret), elles rendent un hommage d’exception à tous les inventeurs et artisans du livre et de la presse (journalistes, auteurs, illustrateurs, compositeurs, papetiers, imprimeurs, brocheurs…) en même temps qu’à la beauté et l’éternité de l’écrit et de ses typographies.
Menée par de nombreux amoureux de la « chose imprimée », l’insolite entreprise a mis en partage :
UNE COLLECTION ET DE NOMBREUX SAVOIR-FAIRE
• un prestigieux ensemble de casses, de composeuses-fondeuses, de machines à imprimer du XVIIIe au XXe siècle, de livres imprimés… – une collection initiée par l’association Artegraf ;
• la passion et le savoir-faire d’un grand imprimeur français, Jean-Paul Maury.
LES REGARDS SINGULIERS
• de François Deladerrière, photographe sculpteur de machines et de paysages (Ugine, une ruée vers l’acier, Actes Sud, 2014, et The Walking Mountain, Calamita /à Project, 2016) ;
• de Stéphane Couturier, photographe combinateur de formes (Stéphane Couturier, Xavier Barral, 2016, et Sète #18 Images Singulières, Éditions Le Bec en l’Air, 2018) ;
• et de Primo Sallpist, photographe des matérialités.
TROIS RECITS
• la chronique de la création de l’Atelier-Musée de l’Imprimerie, par son directeur, Jean-Marc Providence, penseur et ordonnateur de musées ;
• la savante relation des 600 ans d’histoire du livre imprimé par l’historien Olivier Deloignon (Gutenberg, l’aventure de l’imprimerie, dir. scient., film de M. Jampolsky, Arte, 2017, et J.-M. Chatelain, O. Deloignon, J.-Y. Mollier, D’encre et de papier. Une histoire du livre imprimé, Imprimerie nationale Éditions, 2021) ;
• une dystopie tout en plomb et en papier par le romancier Raphaël Jerusalmy (La Confrérie des chasseurs de livres, Actes Sud, 2013, La Rose de Saragosse, 2018).
UNE CREATION ORIGINALE
• un livre dessiné, dans sa mise en pages et toute sa matérialité, par Sophie et Philippe Millot.
LE BON A TIRER
De ce livre, le « bon à tirer » a été donné conjointement par l’historien Pascal Ory, de l’Académie française, et par les éditeurs.