Smoke suivi de Brooklyn Boogie
Deux scénarii autour d'Auggie Wren, le marchand de tabac de Brooklyn, qui furent à l'origine de deux films à succès.
Présentation de l'éditeur
C’est le réalisateur Wayne Wang, séduit par le Conte de Noël d’Auggie Wren (publié dans le présent volume), qui a persuadé Paul Auster d’écrire un scénario. Autour des protagonistes de ce récit (un gérant de bureau de tabac et un écrivain), Auster a imaginé une brochette de personnages typiques de Brooklyn et une intrigue dont le héros est un adolescent noir… en quête de son père — obsession austérienne s’il en fut ! C’est devenu Smoke, un film généreux, vivant et chaleureux, avec un univers que les acteurs n’ont pas voulu quitter après le tournage de la dernière image.
Et c’est ainsi qu’est né Brooklyn Boogie, tourné en deux fois trois jours, improvisé dans la jubilation par les acteurs de Smoke auxquels s’étaient joints d’autres comédiens attirés par une expérience peu ordinaire. En complément à ce scénario, on trouve ici les notes rédigées par Auster au jour le jour, une sorte de "journal du tournage" qui reflète l’atmosphère dans laquelle ce film est né.
Dans un entretien avec Annette Insdorf, Paul Auster dit de Smoke et de Brooklyn Boogie que ces deux films constituent "un hymne à la grande République populaire de Brooklyn". L’entretien répond d’ailleurs à la question que se sont posée tous les admirateurs d’Auster : quelle différence l’écrivain fait-il entre la fiction littéraire et le roman ?