Voyage en Palestine
Flaubert a choisi de ne pas rédiger de récit de voyage lors son passage en Orient, qu'il effectue en compagnie de son ami Maxime Du Camp. Il a cependant pris une somme importante de notes grâce auxquelles il immortalise ses impressions. Il décrit paysages, scènes de vie avec humour et poésie. La forme brute de ses écrits ne diminue en rien l'immense talent d'écriture de Flaubert. "Libérées des contraintes de la narration, les notes du voyage se découpent en descriptions de paysages ou d'oeuvres d'art, s'organisent en petites scènes de moeurs, cruelles ou comiques, se cristallisent en fragments de journal intime, explosent en effusions lyriques ou en fulgurances poétiques. Ici et là, comme venues de l'avenir, ces images : "tohu-bohu de couleurs" et "l'eau salée m'écume au coeur", en avance sur le bateau ivre d'un Autre fasciné par le désert."